Kratom (Mitragyna speciosa):fiche drogue
Kratom:fiche drogue
Mitragyna speciosa Korth. (de la famille des Rubiacées) est un arbre tropical de 4 à 16 mètres de haut, qui est indigène en Asie du Sud-Est, aux Philippines et en Nouvelle-Guinée, mais qui est maintenant cultivé ailleurs. En Thaïlande, l’arbre ainsi que les préparations obtenues à partir de ses feuilles sont nommés kratom. Traditionnellement, les feuilles de kratom fraîches ou séchées sont mâchées ou préparées en infusion (thé); elles sont rarement fumées. À faible dose, le kratom a des effets stimulants et est employé pour combattre la fatigue au cours de longues heures de travail. À forte dose, il peut toutefois avoir des effets sédatifs-narcotiques. Il est également utilisé en médecine traditionnelle et comme substitut de l’opium. Les composés phytochimiques isolés à partir des différentes parties de l’arbre comprennent plus de 40 alcaloïdes structurellement apparentés ainsi que plusieurs flavonoïdes, des saponines terpénoïdes, des polyphénols, et divers glycosides. Les principaux composants psychoactifs dans les feuilles sont la mitragynine et la 7-hydroxymitragynine, présentes toutes deux uniquement dans Mitragyna speciosa.
Chimie
Structure moléculaire: mitragynine

Formule moléculaire: C23H30N2O4
Poids moléculaire: 398.50 g/mol
La mitragynine est l’alcaloïde le plus abondant dans les feuilles. Elle a été isolée pour la première fois en 1921, et sa structure chimique a été complètement élucidée en 1964. Sa dénomination systématique (Chemical Abstract) est ester méthylique de l’acide (αE,2S,3S,12bS)-3-éthyl-1,2,3,4,6,7,12,12b-octahydro-8-méthoxy-α-(méthoxyméthylène)-indolo[2,3-a]quinolizine-2-acétique (numéro CAS: 4098-40-2). Autres dénominations: ester méthylique de l’acide (E)-16,17-didéshydro-9,17-diméthoxy-17,18-séco-20α-yohimban-16-carboxylique, 9-méthoxycorynanthéidine, et SK&F 12711.
La mitragynine est insoluble dans l’eau mais soluble dans les solvants organiques conventionnels, parmi lesquels l’acétone, l’acide acétique, les alcools, le chloroforme et le diéthyléther, donnant des solutions fluorescentes. La mitragynine se distille à 230–240 °C sous 5 mm de Hg. Elle forme des cristaux blancs, amorphes, qui fondent à 102–106 °C. Le point de fusion du sel d’acide chlorhydrique de la mitragynine est de 243 °C; le picrate fond à 223–224 °C et l’acétate à 142 °C.
Structure moléculaire: 7-hydroxymitragynine

Formule moléculaire: C23H30N2O5
Poids moléculaire: 414.50 g/mol
La 7-hydroxymitragynine n’est présente qu’en très petites quantités dans les feuilles de kratom et a été identifiée en 1993. Sa dénomination systématique (Chemical Abstract) est ester méthylique de l’acide (αE,2S,3S,12bS)-3-éthyl-1,2,3,4,6,7,7a,12b-octahydro-7a-hydroxy-8-méthoxy-α-(méthoxyméthylène)-indolo[2,3-a]quinolizine-2-acétique (numéro CAS: 174418-82-7).
Les synthèses chimiques totales décrites pour plusieurs alcaloïdes du kratom sont trop complexes pour être utilisées dans la production économique de n’importe lequel de ces composés. Cependant, la mitragynine peut servir de précurseur chimique de la 7-hydroxymitragynine, plus puissante.
Forme physique
Les feuilles de l’arbre Mitragyna speciosa sont ovales ou ovales-lancéolées et de couleur vert foncé; elles peuvent pousser jusqu’à atteindre 180 mm de long et 100 mm de large. Les veines des feuilles ont une coloration blanc verdâtre ou rouge, les premières étant réputées pour être plus puissantes. Le poids moyen d’une feuille fraîche est d’environ 1,7 g et celui d'une feuille séchée d’environ 0,43 g. Les têtes florales jaunes et globulaires de l’arbre portent jusqu’à 120 petites fleurs. Le fruit est une capsule contenant de nombreuses petites graines plates.
Les produits du kratom sont habituellement fournis sous forme de feuilles séchées broyées ou réduites en poudre, qui sont de couleur vert clair à vert foncé. Des préparations de kratom en poudre, de couleur verdâtre ou beige-brun, enrichies en extraits d'autres feuilles, sont également disponibles. Des extraits pâteux stables et une résine de kratom brun foncé peuvent également être préparés par ébullition de suspensions aqueuses de feuilles de kratom pour en éliminer l’eau partiellement ou complètement. Des teintures et des gélules, remplies de poudre de kratom, sont également disponibles.
Pharmacologie
Les préparations de kratom contiennent plusieurs composés phytochimiques en proportions variables, ce qui complique leur bonne évaluation pharmacologique. Les études cliniques chez l’être humain sont peu nombreuses.
En général, les effets du kratom sur les humains dépendent de la dose: les petites doses produisent une stimulation analogue à celle de la cocaïne tandis que les doses plus fortes provoquent des effets sédatifs-narcotiques de type morphinique.
Après la prise de quelques grammes de feuilles séchées, les effets revigorants et l’état d’euphorie se font sentir en 10 minutes, et durent une heure à une heure et demi. Les consommateurs de kratom signalent une capacité de travail, une vigilance et une sociabilité accrues, et parfois un désir sexuel plus intense. Les pupilles sont généralement normales ou très légèrement contractées; un rougissement peut être observé. Dans l’une des rares expériences cliniques menées chez l’être humain, une dose orale de 50 mg de mitragynine entraînait une excitation motrice, suivie par des vertiges, une perte de la coordination motrice (test de Romberg positif), et des tremblements au niveau des extrémités et du visage. Pour les consommateurs réguliers de kratom, perte de poids, fatigue, constipation, et hyperpigmentation de la joue peuvent être des effets secondaires notables. Le mécanisme pharmacologique responsable de l’activité stimulante n'est pas clair.
Le kratom consommé à hautes doses, sédatives, correspondant à 10–25 g de feuilles séchées, peut initialement provoquer une transpiration, des étourdissements, des nausées et une dysphorie, mais ces effets sont rapidement remplacés par un calme, un sentiment d’euphorie et un état rêveur qui durent jusqu’à six heures. Des pupilles contractées (myosis) sont observées.
La mitragynine et la 7-hydroxymitragynine, les deux alcaloïdes principalement responsables des effets du kratom, sont des agonistes sélectifs et complets du récepteur opioïde de sous-type μ (récepteur MOR). L’effet agoniste sur ce récepteur qu’exercent les alcaloïdes du kratom est antagonisé par la naloxone, un antagoniste des récepteurs opioïdes. De plus, les récepteurs α2-adrénergiques post-synaptiques et 5-HT2a, ainsi que les canaux à Ca2+ neuronaux, sont également impliqués dans l’activité pharmacologique et comportementale unique de la mitragynine.
Dans des études chez l’animal, les effets antinociceptifs et antitussifs de la mitragynine étaient comparables à ceux de la codéine. Chez la souris, la 7-hydroxymitragynine était un analgésique plusieurs fois plus puissant que la morphine, même en cas d'administration orale.
Le kratom est légèrement toxique pour les animaux. Des souris qui suivaient un traitement chronique avec de la 7-hydroxymitragynine ont développé une tolérance, une tolérance croisée à la morphine et des symptômes de sevrage qui pouvaient être précipités par l’administration de naloxone.
La consommation régulière de kratom peut engendrer une dépendance. Les symptômes de sevrage chez l’être humain sont relativement légers et diminuent généralement en une semaine. Une fringale, une faiblesse et une léthargie, une anxiété, une agitation, une rhinorrhée, une myalgie, des nausées, une transpiration, des douleurs musculaires, des mouvements brusques et saccadés des membres, des tremblements ainsi que des troubles du sommeil et des hallucinations peuvent apparaître. Le traitement, s’il est nécessaire, peut inclure une association de dihydrocodéine et de loféxidine, des agents anti-inflammatoires non stéroïdiens, des antidépresseurs et/ou des anxiolytiques.
Le métabolisme de la mitragynine chez l’être humain a lieu par hydrolyse de l’ester de la chaîne latérale, par O-déméthylation des groupes méthoxy, par des transformations oxydatives et/ou réductrices, et par la formation de conjugués glucuronides et sulfates. Chez un homme décédé d’une surdose de propylhexédrine et de kratom, les concentrations de mitragynine post-mortem variaient de 0,01 mg/kg à 1,20 mg/L.
La consommation simultanée de kratom et d’autres drogues peut provoquer de graves effets secondaires. De fait, des interactions médicamenteuses indésirables impliquant le thé de kratom consommé avec du carisoprodol, du modafinil, de la propylhexédrine ou Datura stramonium ont été signalées. Un cas mortel aux États-Unis impliquait un mélange de kratom, de fentanyl, de diphénhydramine, de caféine et de morphine vendu en tant que de drogue à base de plantes.
Origine
Les feuilles de kratom séchées qui sont vendues dans les «herboristeries» ou les «headshops»/«smartshops», ainsi que sur l’internet, sont censées provenir de la plante Mitragyna speciosa cultivée en Asie du Sud-Est, très probablement en Indonésie («kratom de Bali») où cette plante n’est pas contrôlée.
Mode de consommation
Traditionnellement, les feuilles de kratom fraîches ou séchées sont mâchées ou préparées en infusion (thé). Lors de la préparation du thé, on ajoute souvent du jus de citron pour faciliter l’extraction des alcaloïdes de la plante; avant de boire le thé, il est possible d’ajouter du sucre ou du miel pour masquer le goût amer du breuvage. Les feuilles séchées sont parfois fumées.
Pour ressentir de la force et un sentiment d’euphorie, les «consommateurs de kratom» traditionnels mâchent une à trois feuilles fraîches en même temps. Les veines sont habituellement retirées des feuilles avant la consommation et parfois du sel est ajouté pour «prévenir la constipation». Seule la matière mastiquée est avalée. La consommation est suivie d’un verre d’eau chaude ou de café, de thé ou de sirop de sucre de palme. Les consommateurs réguliers et dépendants mâchent 3 à 10 fois par jour. Lorsqu’il n’y a pas de kratom disponible, les feuilles de Mitragyna javanica (autre nom: Mitragyna parvifolia) sont utilisées en remplacement.
Dans le sud de la Thaïlande, ces dernières années, des cocktails glacés faits maison nommés «4x100», sont devenus populaires chez les jeunes musulmans en raison de leur effet semblable à celui de l'alcool, mais en moins fort. Ces cocktails sont préparés à partir de feuilles de kratom, d’une boisson gazeuse sans alcool contenant de la caféine, et d’un sirop contre la toux contenant de la codéine ou de la diphénhydramine, qui constituent les trois ingrédients de base auxquels sont ajoutés des glaçons, et un médicament anxiolytique, antidépresseur ou analgésique.
Autres dénominations
C’est le botaniste néerlandais Korthals qui a donné le nom de Mitragyna au genre, parce que les feuilles et les pistils des fleurs de la plante ressemblent à une mitre épiscopale. Les autres noms de la plante sont krathom, kakuam, ithang ou thom (Thaïlande), biak-biak ou ketum (Malaisie), et mambog (Philippines).
Analyse
La composition en alcaloïdes des échantillons botaniques et médicaux-légaux peut être analysée par des méthodes chromatographiques et spectroscopiques classiques. La caractérisation phylogénétique des échantillons de kratom à l’aide de séquences nucléotidiques d’ADN spécifiques peut compléter les analyses phytochimiques.
Les alcaloïdes du kratom peuvent être séparés par chromatographie en couche mince sur des plaques de gel de silice avec détection par UV (254 nm). Après pulvérisation du réactif d’Ehrlich modifié ou du réactif chlorure ferrique-acide perchlorique, la mitragynine donne des taches respectivement violettes ou allant du gris au brun.
Le spectre UV de la solution méthanolique de mitragynine présente un maximum à 225 nm avec des épaulements à 247, 285 et 293 nm. Les bandes d’absorption caractéristiques dans le spectre IR de la mitragynine se situent à 3 365, 1 690 et 1 640 cm-1. Fragments significatifs dans le spectre de masse en impact électronique (m/z): 398 (M+), 383, 366, 269, 214, 200 et 186.
Le spectre UV de la solution éthanolique de 7-hydroxymitragynine présente un maximum à 220 nm avec des épaulements à 245 et 305 nm. Les bandes d’absorption caractéristiques dans le spectre IR de la 7-hydroxymitragynine dans CHCl3 se situent à 3 590, 2 850, 2 820, 2 750, 1 700, 1 645, 1 630, 1 600, 1 490, 1 465 et 1 440 cm-1. Fragments significatifs dans le spectre de masse en impact électronique (m/z): 414 (M+), 397, 383 et 367.
Les alcaloïdes parents et leurs métabolites peuvent être quantifiés dans l’urine à une concentration >100 ng/mL par CGSM (chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse), à une concentration >25 ng/mL par CLHP-UV (chromatographie en phase liquide à haute performance avec détection UV), et à une concentration >0,02 ng/mL pour la CLHP-SM (chromatographie en phase liquide à haute performance couplée à la spectrométrie de masse). Par exemple, la concentration de mitragynine dans un échantillon judiciaire d’urine d’un consommateur régulier de kratom était de 167 ng/mL (CLHP-SM). Dans un cas d’empoisonnement, la concentration sérique sanguine de mitragynine deux semaines après l’arrêt d’ingestions orales régulières de fortes doses (14–21 grammes par jour) de feuilles de kratom séchées était de 0,020 ng/mL (CLHP-SM).
On ne connaît aucun test immunologique conventionnel de dépistage de consommation de drogues, capable de détecter les alcaloïdes du kratom.
Pureté typique
La composition chimique du kratom dans les produits du commerce n’est pas spécifiée et dépend de plusieurs facteurs, tels que la variété particulière et l’âge de la plante, l’environnement, et le moment de la récolte. La concentration totale en alcaloïdes dans les feuilles séchées varie de 0,5 à 1,5 %. Dans les variétés originaires de Thaïlande, la mitragynine est le composant le plus abondant (jusqu’à 66 % des alcaloïdes totaux) tandis que la 7-hydroxymitragynine est un constituant mineur (jusqu’à 2 % de la teneur totale en alcaloïdes). Dans les variétés de kratom originaires de Malaisie, la mitragynine est présente à une concentration plus faible (12 % des alcaloïdes totaux). Les concentrations typiques de mitragynine et de 7-hydroxymitragynine dans les produits du kratom en poudre ou à base de feuilles séchées disponibles au Japon étaient respectivement de 12–21 mg/g et de 0,11-0,39 mg/g; les résines de kratom contenaient 35,6–62,6 mg/g de mitragynine et 0,12–0,37 mg/g de 7-hydroxymitragynine.
D’après une analyse par CGSM de boissons au «ketum» fraîchement préparées en Malaisie, obtenues après ébullition prolongée de feuilles fraîches dans l'eau, un verre de 250 ml de «ketum» contenait 22,5–25 mg de mitragynine. Environ trois de ces verres par jour sont supposés être suffisants pour diminuer les symptômes du sevrage aux opiacés.
Au début des années 2000, certains produits obscurs étiquetés «acétate de kratom» ou «acétate de mitragynine» ne contenaient en fait aucune molécule de mitragynine. Ces dernières années, des produits vendus en Allemagne et en Suède sous l'appellation «Krypton», censés être des préparations de kratom améliorées, se sont avérés contenir de la caféine et du O-desméthyltramadol (ODT) synthétique en tant qu’adultérants. L’ODT est un métabolite bioactif du tramadol, un analgésique opioïde de synthèse, et était apparemment ajouté aux préparations à base de plantes pour simuler les effets sédatifs-narcotiques du kratom.
Contrôle
Ni Mitragyna speciosa ni la mitragynine ou d’autres alcaloïdes de cette plante ne figurent sur les listes des Conventions des Nations unies sur les drogues.
La plante Mitragyna speciosa et/ou la mitragynine et/ou la 7-hydroxymitragynine sont actuellement (septembre 2011) contrôlées dans un grand nombre d'États membres de l'UE tels que le Danemark, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Suède.
Les autres pays qui contrôlent le kratom au titre de leur loi sur les stupéfiants sont l'Australie, la Birmanie/le Myanmar, la Malaisie et la Thaïlande. La Nouvelle-Zélande contrôle Mitragyna speciosa et la mitragynine au titre de sa Loi portant modification de la Loi sur les médicaments. Aux États-Unis, le kratom n’est pas contrôlé bien que considéré comme une «drogue posant problème».
Usage médical
Six espèces asiatiques et quatre africaines de Mitragyna sont connues pour être utilisées en médecine traditionnelle, mais les effets stimulants/sédatifs-narcotiques/psychoactifs sont caractéristiques de la seule plante Mitragyna speciosa. En Asie du Sud-Est, le kratom est utilisé comme antidiarrhéique, antitussif, antidiabétique, anthelminthique et en cataplasme sur les plaies, ainsi que pour sevrer les héroïnomanes dépendants. En dehors de l’Asie, un usage anecdotique de préparations de kratom pour l’auto-traitement de la douleur chronique et des symptômes de sevrage aux opioïdes, et comme substitut des analgésiques opioïdes, a été relevé. Cependant, aucun usage du kratom ou de ses alcaloïdes n’est approuvé en médecine moderne. Des suggestions ont été faites pour explorer le potentiel thérapeutique du kratom ou de ses ingrédients purifiés pour le traitement de la douleur, de la dépression et des symptômes de sevrage aux drogues.
Bibliographie
Adkins, J. E., Boyer, E. W., and McCurdy, C. R. (2011), ‘Mitragyna speciosa, a psychoactive tree from Southeast Asia with opioid activity’, Current Topics in Medicinal Chemistry, Volume 11, pp. 1165–1175.
Arndt, T., Claussen, U., Güssregen, B. et al. (2011), ‘Kratom alkaloids and O-desmethyltramadol in urine of a "Krypton" herbal mixture consumer’, Forensic Science International, Volume 208, pp. 47–52.
Assanangkornchai, S., Muekthong, A., Sam-angsri, N., and Pattanasattayawong, U. (2007), ‘The use of Mitragynine [sic] speciosa ("Krathom"), an addictive plant, in Thailand’, Substance Use & Misuse, Volume 42, pp. 2145–2157.
Assanangkornchai, S., Pattanasattayawong, U., Samangsri, N., and Mukthong, A. (2007), ‘Substance use among high-school students in southern Thailand: Trends over 3 years (2002–2004)’, Drug and Alcohol Dependence, Volume 86, pp. 167–174.
Assanangkornchai, S., Aramrattana, A., Perngparn, U. et al. (2008), ‘Current situation of substance-related problems in Thailand’, Journal of the Psychiatric Association of Thailand, Volume 53 (Supplement 1), pp.24S–36S.
Azizi, J., Ismail, S., Mordi, M. N. et al. (2010), ‘In vitro and in vivo effects of three different Mitragyna speciosa Korth leaf extracts on Phase II drug metabolizing enzymes–Glutathione transferases (GSTs)’, Molecules, Volume 15, pp. 432–441.
Bäckström, B., Classon, G., Löwenhielm, P., and Thelander, G. (2010), ‘Krypton – ny, dödlig Internetdrog. Sedan oktober 2009 har nio unga personer dött i Sverige [Krypton, a deadly Internet drug. Nine dead in Sweden]’, Läkartidningen, Volume 107, pp. 3196–3197.
Beckett, A. H., Shellard, E. J., Phillipson, J. D., and Lee, C. M. (1966), ‘The Mitragyna species of Asia. Part. VII. Indole alkaloids from the leaves of Mitragyna speciosa Korth’, Planta Medica, Volume 14, pp. 277–288.
Beckett, A. H., Dwuma-Badu, D., and Haddock, R. E. (1969), ‘Some new mitragyna-type indoles and oxindoles; The influence of stereochemistry on mass spectra’, Tetrahedron, Volume 25, pp. 5961–5969.
Boyer, E. W., Babu, K. M., Adkins, J. E., McCurdy, C. R., and Halpern, J. H. (2008), ‘Self-treatment of opioid withdrawal using kratom (Mitragyna speciosa korth)’, Addiction, Volume 103, pp. 1048–1050.
Boyer, E. W., McCurdy, C. R., and Adkins, J. E. (2010), ‘Methods for treating withdrawal from addictive compounds’, US Patent No. 2010/0209452 (Aug. 19, 2010).
Chan, K. B., Pakiam, C., and Rahim, R. A. (2005), ‘Psychoactive plant abuse: the identification of mitragynine in ketum and in ketum preparations’, Bulletin of Narcotics, Volume 57 (1–2), pp. 249–256.
Chittrakarn, S., Sawangjaroen, K., Prasettho, S., Janchawee, B., and Keawpradub, N. (2008), ‘Inhibitory effects of kratom leaf extract (Mitragyna speciosa Korth.) on the rat gastrointestinal tract’, Journal of Ethnopharmacology, Volume 116, pp. 173–178.
DEA (U.S. Drug Enforcement Administration) (2005), ‘Herbal drug update: Kratom’, Microgram Bulletin, Volume 38(7), pp. 114–115.
de Moraes, N. V., Corrêa Moretti, R. A., Furr, E. B., III, McCurdy, C. R., and Lanchote, V. L. (2009), ‘Determination of mitragynine in rat plasma by LC-MS/MS: Application to pharmacokinetics’, Journal of Chromatography B, Volume 877, pp. 2593–2597.
Dresen, S., Ferreirós, N., Pütz, M., Westphal, F., Zimmermann, R., and Auwärter, V. (2010), ‘Monitoring of herbal mixtures potentially containing synthetic cannabinoids as psychoactive compounds’, Journal of Mass Spectrometry, Volume 45, pp. 1186–1194.
Farah Idayu, N., Taufik Hidayat, M., Moklas, M. A. M., Sharida, F., Nurul Raudzah, A. R. et al. (2011), ‘Antidepressant-like effect of mitragynine isolated from Mitragyna speciosa Korth in mice model of depression’, Phytomedicine, Volume 18, pp. 402–407.
Field, E. (1921), ‘Mitragynine and mitraversine, two new alkaloids from species of Mitragyne’, Journal of the Chemical Society. Transactions, Volume 119, pp. 887–891.
Grewal, K. S. (1932), ‘The effect of mitragynine on man’, British Journal of Medical Psychology, Volume 12, pp. 41–58.
Hanapi, N. A., Azizi, J., Ismail, S., and Mansor, S. M. (2010), ‘Evaluation of selected Malaysian medicinal plants on Phase I drug metabolizing enzymes, CYP2C9, CYP2D6 and CYP3A4 activities in vitro’, International Journal of Pharmacology, Volume 6, pp. 490–495.
Hanna, J. (2003), ‘Bogus Kratom market exposed’, The Entheogen Review, Volume 12(1), pp. 26–28.
Harizal, S. N., Mansor, S. M., Hasnan, J., Tharakan, J. K. J., and Abdullah, J. (2010), ‘Acute toxicity study of the standardized methanolic extract of Mitragyna speciosa Korth in rodent’, Journal of Ethnopharmacology, Volume 131, pp. 404–409.
Havemann-Reinecke, U. (2011), ‘Kratom and alcohol dependence: Clinical symptoms, withdrawal treatment and pharmacological mechanisms — A case report’, European Psychiatry, Volume 26 (Supplement 1), p. 50.
Hillebrand, J., Olszewski, D., and Sedefov, R. (2010), ‘Legal highs on the Internet’, Substance Use & Misuse, Volume 45, pp. 330–340.
Holler, J. M., Vorce, S. P., McDonough-Bender, P. C. et al. (2011), ‘A drug toxicity death involving propylhexedrine and mitragynine’, Journal of Analytical Toxicology, Volume 35, pp. 54–59.
Houghton, P. and Shellard, E. (2006), ‘Kratom chemistry’, New Scientist, Volume 192 (4 November 2006), p. 25.
Ing, H. R., and Raison, C. G. (1939), ‘The alkaloids of Mitragyne speciosa. Part I. Mitragynine’, Journal of the Chemical Society, pp. 986–990.
Ingsathit, A., Woratanarat, P., Anukarahanonta, T. et al. (2009), ‘Prevalence of psychoactive drug use among drivers in Thailand: A roadside survey’, Accident Analysis and Prevention, Volume 41, pp. 474–478.
Ishikawa, H., Takayama, H., and Aimi, N. (2002), ‘Dimerization of indole derivatives with hipervalent iodines(III): a new entry for the concise total synthesis of rac- and meso-chimonantines’, Tetrahedron Letters, Volume 43, pp. 5637–5639.
Jansen, K. L. R. and Prast, C. J. (1988), ‘Ethnopharmacology of kratom and the Mitragyna alkaloids’, Journal of Ethnopharmacology, Volume 23, pp. 115–119.
Joshi, B., Raymond-Hamet, and Taylor, W. I. (1963), ‘Structure of mitragynine (9-methoxycorynantheidine)’, Chemistry and Industry, (Issue 14), p. 573.
Kaewklum, S., Kaewklum, M., Pootrakronchai, R. et al. (2005), ‘Detection of mitragynine and its metabolite in urine following ingestion of leaves of Mitragyna speciosa Korth’, in Schänzer,W., Geyer, H., Gotzmann, A. and Mareck, U. (eds.), Recent Advances in Doping Analysis (13). Sport und Buch Strauß, Köln. pp. 403–406.
Kapp, F. G., Maurer, H. H., Auwärter, V., Winkelman, M., and Hermanns-Clausen, M. (2011), ‘Intrahepatic cholestasis following abuse of powdered kratom (Mitragyna speciosa)’, Journal of Medical Toxicology, (in print) doi 10.1007/s13181-011-0155-5.
Kikura-Hanajiri, R., Kawamura, M., Maruyama, T. et al. (2009), ‘Simultaneous analysis of mitragynine, 7-hydroxy¬mitragynine, and other alkaloids in the psychotropic plant "kratom" (Mitragyna speciosa) by LC-ESI-MS’, Forensic Toxicology, Volume 27, pp. 67–74.
Kronstrand, R., Roman, M., Thelander, G., and Eriksson, A. (2011), ‘Unintentional fatal intoxications with mitragynine and O-desmethyltramadol from the herbal blend Krypton’, Journal of Analytical Toxicology, Volume 35, pp. 242–247.
Kumarnsit, E., Keawpradub, N., and Nuankaew, W. (2007), ‘Effect of Mitragyna speciosa aqueous extract on ethanol withdrawal symptoms in mice. Fitoterapia, Volume 78, pp. 182–185.
Kumarnsit, E., Vongvatcharanon, U., Keawpradub, N. and Intasaro, P. (2007), ‘Fos-like immunoreactivity in rat dorsal raphe nuclei induced by alkaloid extract of Mitragyna speciosa’, Neuroscience Letters, Volume 416, pp. 128–132.
León, F., Habib, E., Adkins, J. E. et al. (2009), ‘Phytochemical characterization of the leaves of Mitragyna speciosa grown in USA’, Natural Products Communications, Volume 4, pp. 907–910.
Lu, S., Tran, B. N., Nelsen, J. L., and Aldous, K. M. (2009), ‘Quantitative analysis of mitragynine in human urine by high performance liquid chromatography-tandem mass spectrometry’, Journal of Chromatography B, Volume 877, pp. 2499–2505.
Ma, J., Yin, W., Zhou, H., Liao, X., and Cook, J. M. (2009), ‘General approach to the total synthesis of 9-methoxy-substituted indole alkaloids: synthesis of mitragynine, as well as 9-methoxygeissoschizol and 9-methoxy-Nb-methylgeissoschizol’, Journal of Organic Chemistry, Volume 74, pp. 264–273.
Macko, E., Weisbach, J. A., and Douglas, B. (1972), ‘Some observations on the pharmacology of mitragynine’, Archives Internationales de Pharmacodynamie et de Thérapie, Volume 198, pp. 145–161.
Maruyama, T., Kawamura, M., Kikura-Hanajiri, R. et al. (2009), ‘The botanical origin of kratom (Mitragyna speciosa; Rubiaceae) available as abused drugs in the Japanase markets’, Journal of Natural Medicine, Volume 63, p. 340–344.
Matsumoto, K., Mizowaki, M., Suchitra, T. et al. (1996), ‘Central antinociceptive effects of mitragynine in mice: contribution of descending noradrenergic and serotonergic systems’, European Journal of Pharmacology, Volume 317, pp. 75–81.
Matsumoto, K., Mizowaki, M., Takayama, H. et al. (1997), ‘Suppressive effect of mitragynine on the 5-methoxy-N,N-dimethyltryptamine-induced head-twitch response in mice’, Pharmacology, Biochemistry and Behavior, Volume 57, pp. 319–323.
Matsumoto, K., Horie, S., Ishikawa, H. et al. (2004), ‘Antinociceptive effect of 7-hydroxymitragynine in mice: Discovery of an orally active opioid analgesic from the Thai medicinal herb Mitragyna speciosa’, Life Sciences, Volume 74, pp. 2143–2155.
Matsumoto, K., Horie, S., Takayama, H. et al. (2005), ‘Antinociception, tolerance and withdrawal symptoms induced by 7-hydroxymitragynine, an alkaloid from the Thai medicinal herb Mitragyna speciosa’, Life Sciences, Volume 78, pp. 2–7.
Matsumoto, K., Yamamoto, L. T., Watanabe, K. et al. (2005), ‘Inhibitory effect of mitragynine, an analgesic alkaloid from Thai herbal medicine, on neurogenic contraction of the vas deferens’, Life Sciences, Volume 78, pp. 187–194.
Matsumoto, K., Hatori, Y., Murayama, T. et al. (2006), ‘Involvement of μ-opioid receptors in antinociception and inhibition of gastrointestinal transit induced by 7-hydroxymitragynine, isolated from Thai herbal medicine Mitragyna speciosa’, European Journal of Pharmacology, Volume 549, pp. 63–70.
Matsumoto, K., Takayama, H., Ishikawa, H. et al. (2006), ‘Partial agonistic effect of 9-hydroxycorynantheidine on μ-opioid receptor in the guinea-pig ileum’, Life Sciences, Volume 78, pp. 2265–2271.
Matsumoto, K., Takayama, H., Narita, M. et al. (2008), ‘MGM-9 [(E)-methyl 2-(3-ethyl-7a,12a-(epoxyethanoxy)-9-fluoro-1,2,3,4,6,7,12,12b-octahydro-8-methoxyindolo[2,3-a]quinolizin-2-yl)-3-methoxyacrylate], a derivative of the indole alkaloid mitragynine: A novel dual acting μ- and κ-opioid agonist with potent antinociceptive and weak rewarding effects in mice’, Neuropharmacology, Volume 55, pp. 154–165.
McWhirter, L., and Morris, S. (2010), ‘A case report of inpatient detoxification after kratom (Mitragyna speciosa) dependence’, European Addiction Research, Volume 16, pp. 229–231.
Nelsen, J. L., Lapoint, J., Hodgman, M. J., and Aldous, K. M. (2010), ‘Seizure and coma following kratom (Mitragyna speciosa) exposure’, Journal of Medical Toxicology, Volume 6, pp. 424–426.
Parthasarathy, S., Ramanathan, S., Ismail, S. et al. (2010), ‘Determination of mitragynine in plasma with solid-phase extraction and rapid HPLC–UV analysis, and its application to a pharmacokinetic study in rat’, Analytical and Bioanalytical Chemistry, Volume 397, pp. 2023–2030.
Philipp, A. A., Wissenbach, D. K., Zoerntlein, S. W. et al. (2009), ‘Studies on the metabolism of mitragynine, the main alkaloid of the herbal drug Kratom, in rat and human urine using liquid chromatography-linear ion trap mass spectrometry’, Journal of Mass Spectrometry, Volume 44, pp. 1249–1261.
Philipp, A. A., Meyer, M. R., Wissenbach, D. K. et al. (2011), ‘Monitoring of kratom or Krypton intake in urine using GC-MS in clinical and forensic toxicology’, Analytical and Bioanalytical Chemistry, Volume 400, pp. 127–135.
Philipp, A. A., Wissenbach, D. K., Weber, A. A., Zapp, J., and Maurer, H. H. (2011), ‘Metabolism studies of the Kratom alkaloids mitraciliatine and isopaynantheine, diastereomers of the main alkaloids mitragynine and paynantheine, in rat and human urine using liquid chromatography–linear ion trap-mass spectrometry’, Journal of Chromatography B, Volume 879, pp. 1049–1055.
Phillipson, J. D., and Hemingway, S. R. (1975), ‘Chromatographic and spectroscopic methods for the identification of alkaloids from herbarium samples of the genus Uncaria’, Journal of Chromatography, Volume 105, pp. 163–178.
Ponglux, M., Wongseripipatana, S., Takayama, H. et al. (1994), ‘A new indole alkaloid, 7α-hydroxy-7H-mitragynine, from Mitragyna speciosa in Thailand’, Planta Medica, Volume 60, pp. 580–581.
Posch, T., Pütz, M., and Huhn, C. (2011), ‘Forensic analysis of biogenic recreational drugs by non-aqueous capillary electrophoresis – mass spectrometry’, Toxichem Krimtech, Volume 78(2), p. 120.
Reanmongkol, W., Keawpradub, N., and Sawangjaroen, K. (2007), ‘Effects of the extracts from Mitragyna speciosa Korth. leaves on analgesic and behavioral activities in experimental animals’, Songklanakarin Journal of Science & Technology, Volume 29 (Supplement 1), pp. 39–48.
Roche, K. M., Hart, K., Sangalli, B., Lefberg, J., and Bayer, M. (2008), ‘Kratom: A case of a legal high’, Clinical Toxicology, Volume 46(7), p. 598.
Sabetghadam, A., Ramanathan, S., and Mansor, S. M. (2010), ‘The evaluation of antinociceptive activity of alkaloid, methanolic, and aqueous extracts of Mitragyna speciosa Korth leaves in rats’, Pharmacognosy Research, Volume 2(3), pp. 181–185.
Schmidt, M. M., Sharma, A., Schifano, F., and Feinmann, C. (2011), ‘"Legal highs" on the net–Evaluation of UK-based Websites, products and product information’, Forensic Science International, Volume 206, pp. 92–97.
Shellard, E. J. (1974), ‘The alkaloids of Mitragyna with special reference to those of Mitragyna speciosa, Korth’, Bulletin on Narcotics, Volume 26(2), pp. 41–55.
Shellard, E. J., and Lees, M. D. (1965), ‘The Mitragyna species of Asia. Part V. The anatomy of the leaves of Mitragyna speciosa Korth’, Planta Medica, Volume 13, pp. 280–290.
Solberg, U. (2011), ‘EMCDDA Internet monitoring’, Presentation at the 11th Annual meeting of the Reitox Early-warning system network, 11 mai 2011. Lisbonne, Portugal.
Sukrong, S., Zhu, S., Ruangrungsi, N. et al. (2007), ‘Molecular analysis of the genus Mitragyna existing in Thailand based on rDNA ITS sequences and its application to identify a narcotic species: Mitragyna speciosa’, Biological and Pharmaceutical Bulletin, Volume 30, pp. 1284–1288.
Suwanlert, S. (1975), ‘A study of kratom eaters in Thailand’, Bulletin of Narcotics, Volume 27(3), pp. 21–27.
Takayama, H. (2004), ‘Chemistry and pharmacology of analgesic indole alkaloids from the rubiaceous plant, Mitragyna speciosa’, Chemical and Pharmaceutical Bulletin, Volume 52, pp. 916–928.
Takayama, H., Maeda, M., Ohbayashi, S. et al.(1995), ‘The first total synthesis of (-)-mitragynine, an analgesic indole alkaloid in Mitragyna speciosa’, Tetrahedron Letters, Volume 36, pp. 9337–9340.
Takayama, H., Ishikawa, H., Kurihara, M. et al. (2002), ‘Studies on the synthesis and opioid agonistic activities of mitragynine-related indole alkaloids: Discovery of opioid agonists structurally different from other opioid ligands’, Journal of Medicinal Chemistry, Volume 45, pp. 1949–1956.
The Irish Times (2011), ‘Coroner warns on using herbal tea with other substances’, (9 juin 2011).
Thongpradichote, S., Matsumoto, K., Tohda, M. et al. (1998), ‘Identification of opioid receptor subtypes in antinociceptive actions of supraspinally-administered mitragynine in mice’, Life Sciences, Volume 62, pp. 1371–1378.
Tungtananuwat, W., and Lawanprasert, S. (2010), ‘Fatal 4x100: Home-made kratom juice cocktail’, Journal of Health Research, Volume 24, pp. 43–47.
Verachai, V., and Nilbun, S. (2005), ‘[Clinical symptoms of kratom dependence]’, Bulletin of the Department of Medical Services, Volume 30(6), pp. 310–313 (in Thai with English summary).
Vicknasingam, B., Narayanan, S., Beng, G. T., and Mansor, S. M. (2010), ‘The informal use of ketum (Mitragyna speciosa) for opioid withdrawal in the northern states of peninsular Malaysia and implications for drug substitution therapy’, International Journal of Drug Policy, Volume 21, pp. 283–288.
Yamamoto, L. T., Horie, S., Takayama, H. et al. (1999), ‘Opioid receptor agonistic characteristics of mitragynine pseudoindoxyl in comparison with mitragynine derived from Thai medicinal plant Mitragyna speciosa’, General Pharmacology, Volume 33, pp. 73–81.
Zacharias, D. E., Rosenstein, R. D., and Jeffrey, G. A. (1965), ‘The structure of mitragynine hydroiodide’, Acta Crystallographica, Volume 18, pp. 1039–1043.
Zarembo, J. E., Douglas, B., Valenta, J., and Weisbach, J. A. (1974), ‘Metabolites of mitragynine’, Journal of Pharmaceutical Sciences, Volume 63, pp. 1407–1415.
Lecture complémentaire
http://www.murple.net/yachay/index.php/kratom
Rätsch, C. (2005), The Encyclopedia of Psychoactive Plants. Ethnopharmacology and Its Applications, Park Street Press, Rochester, Vermont. ISBN: 0-89281-978-2.